Le Comptoir mm de la nouvelle entreprise de Malakoff Médéric présente les résultats de la seconde édition de son Baromètre Santé des Dirigeants
86 % des dirigeants de TPE/PME s’estiment en bonne ou en très bonne santé, une proportion en augmentation par rapport à 2015, et plus élevée que celle des salariés.
- 86 % des dirigeants de TPE/PME s’estiment en bonne ou en très bonne santé[1], une proportion en augmentation par rapport à 2015, et plus élevée que celle des salariés. Ils conservent cependant un rythme de travail élevé : 39 % travaillent 50 heures ou plus par semaine, et les 2 tiers d’entre eux prennent moins de cinq semaines de congés par an.
- 52 % des dirigeants déclarent ne pas pouvoir décrocher et 40 % estiment que leurs journées sont stressantes.
- 68 % des dirigeants ont consulté un médecin généraliste au cours des douze derniers mois, et 10 % d’entre eux se sont vus prescrire un arrêt de travail, qui n’a été suivi intégralement que par 18 % d’entre eux. Face aux risques qu’ils peuvent rencontrer et à leurs contraintes, les dirigeants plébiscitent tout particulièrement la réalisation d’un check-up santé (pour 41 % d’entre eux).
L’intégralité de ce dossier est disponible sur Le comptoir mm de la nouvelle entreprisecréé par Malakoff Médéric pour décrypter les enjeux de l’entreprise liés au capital humain et partager les pratiques émergentes.
Les dirigeants se sentent en meilleur état de santé général que les salariés
- 86 % des dirigeants de TPE/PME se déclarent en bonne ou en très bonne santé (vs 68 % des salariés), et 8 dirigeants sur 10 pensent faire ce qui est nécessaire pour avoir un mode de vie sain. À noter que les femmes dirigeantes sont plus nombreuses à juger leur état de santé « très bon » (40 % vs 33 % pour les hommes). 70 % des dirigeants pratiquent une activité physique légère (vs 65 % des salariés) et 41 % déclarent faire du sport au moins une fois par semaine (vs 39 % des salariés).
- 83 % des dirigeants disent veiller à leur équilibre alimentaire (vs 68 % des salariés) :
- 89 % pour les femmes et 80 % pour les hommes. Les dirigeants sont par ailleurs plus nombreux à rentrer déjeuner chez eux (56 %) ou à apporter leur repas de chez eux (14 %) qu’à déjeuner au restaurant (11 %), à la cantine (4 %), ou se contenter d’un sandwich (9 %).
Les dirigeants semblent également mieux dormir : 19 % d’entre eux déclarent souffrir de troubles du sommeil récurrents, contre 29 % des salariés.
Cependant, 16 % des dirigeants déclarent consommer des boissons alcoolisées presque tous les jours (contre 8 % des salariés). 24 % sont fumeurs, et 7 % disent prendre des somnifères, des anxiolytiques ou des antidépresseurs (vs 14 % des salariés).
Un temps de travail qui tend à décroître mais reste élevé
Les dirigeants conservent un rythme de travail soutenu même si les chiffres sont en légère baisse par rapport à 2015 : 39 % des personnes interrogées travaillent 50 heures ou plus par semaine (vs 48 % en 2015), et ils sont encore 36 % à ne prendre qu’un jour ou moins de repos par semaine (vs 44 % en 2015). Malgré ces signes de « ralentissement », pour 17 % des dirigeants, la durée de travail reste supérieure à 60 heures par semaines, et les 2 tiers d’entre eux prennent moins de cinq semaines de congés par an. Ce rythme n’est pas sans conséquence sur leur équilibre vie pro/vie perso : 44 % des dirigeants ont du mal à concilier leur travail avec leurs engagements personnels (vs 36 % pour les salariés).
52 % des dirigeants déclarent ne pas pouvoir décrocher et 40 % estiment que leurs journées sont stressantes. À l’origine de ce stress : la quantité de travail, l’urgence et les responsabilités pour 55 % des personnes se déclarant stressées, et les difficultés financières pour 51 % d’entre elles. Et si 42 % des dirigeants estiment que le stress est positif et stimulant pour leur travail, 75 % y voient un danger pour leur santé.
Par ailleurs, bien qu’ils pensent que leur travail est nerveusement (59 %) et physiquement (49 %) fatigant, 43 % des dirigeants se sentent capables de travailler au même rythme dans dix ans (vs 38 % en 2015). Cela tient sans doute au fait que devenir dirigeant a été un choix de vie, une vocation pour 85 % d’entre eux, et que ce statut leur permet de mener à bien des projets qui leur tiennent à cœur (pour 75 % des personnes interrogées).
Les dirigeants face aux risques
68 % des dirigeants ont consulté un médecin généraliste au cours des douze derniers mois (vs 77 % pour les salariés), un chiffre en hausse de 7 points par rapport à 2015. Et 10 % d’entre eux se sont vus prescrire un arrêt de travail. Cependant, seuls 18 % de ces derniers ont respecté la durée recommandée, tandis que 59 % ne se sont pas arrêtés du tout. En effet, 71 % des dirigeants estiment ne pas pouvoir s’arrêter même si leur médecin le leur prescrit.
Et même si les trois quarts des dirigeants de TPE/PME s’estiment bien équipés en matière de protection sociale (93 % disposent d’une mutuelle santé et 70 % de garanties prévoyance), 41 % d’entre eux déclarent ne pas se sentir « suffisamment couverts » face à des problèmes de santé qui les empêcheraient de travailler à plein-temps.
Face aux risques qu’ils peuvent rencontrer, les dirigeants sont intéressés par des solutions en matière de prévention et de services santé adaptés à leurs problématiques et à leurs contraintes, et tout particulièrement par la réalisation d’un check-up santé (pour 41 % d’entre eux).
Ce sujet est d’autant plus important pour 84 % des dirigeants qui estiment que leur état de santé peut avoir des conséquences sur la performance de leur entreprise. 87 % d’entre eux estiment par ailleurs devoir être exemplaires vis-à-vis de leurs salariés en matière de santé et d’hygiène de vie.
[1] Enquête nationale conduite par téléphone en octobre 2016 par OpinionWay auprès d’un échantillon représentatif de 1007 dirigeants de TPE/PME françaises de 0 à 249 salariés.