Malakoff Humanis, premier mécène des soins de support en cancérologie en France
Avec plus de 433 000 nouveaux cas de cancer détectés en 2023 en France, soit 1 200 cancers détectés par jour, le cancer est une priorité majeure de santé publique. Depuis 2018, Malakoff Humanis place la lutte contre le cancer au cœur de son engagement sociétal. En 2025, le Groupe renforce son action et devient l’acteur majeur du financement et de la structuration des soins de support en cancérologie en France. Pour poursuivre et amplifier son action, Malakoff Humanis multiplie par deux son budget et consacre 6 millions d’euros par an à la lutte contre le cancer.
« Depuis 2018, la lutte contre le cancer est au cœur de l’engagement sociétal de Malakoff Humanis. Aujourd’hui, nous renforçons notre action en défendant l’accès aux soins de support en cancérologie dès le diagnostic, pendant et après la maladie. Cet engagement a pour objet de contribuer à la reconnaissance des soins de support comme incontournables dans le parcours de soins, et à la mise en place d’une offre de qualité et accessible au plus grand nombre. », déclare Pascal Andrieux, directeur des Engagements sociétaux et du Mécénat de Malakoff Humanis.
Les soins de support en cancérologie doivent faire partie intégrante du parcours de soins
Prise en charge de la douleur, nutrition, accompagnement psychologique, accompagnement professionnel, activité physique adaptée, soutien psychologique des proches et aidants, préservation de la fertilité, prise en charge des troubles de la sexualité, gestion des effets indésirables des traitements…, les soins de support permettent d’améliorer la qualité de vie des patients, de favoriser l’observance des traitements, d’augmenter les chances de guérison et de prévenir les récidives.
Ces soins répondent à de réelles attentes de la part des patients comme le révèle le 3e baromètre de l’AFSOS selon lequel 58,6% des patients expriment un besoin en termes de gestion des effets indésirables des traitements, 53% en termes de soutien psychologique, 43% d’activité physique adaptée, et 38% d’accompagnement en diététique et nutrition.
Les soins de support en cancérologie ne sont ni secondaires, ni optionnels. Cependant patients et soignants s’accordent à dire que l’offre n’est pas à la hauteur des besoins.
Manque d’information, déserts médicaux, reste à charge élevé … les soins de support en cancérologie sont encore trop peu accessibles
Malgré leur reconnaissance par les pouvoirs publics dans le cadre de la Stratégie Décennale Cancer 2021-2030, les soins de support restent insuffisamment accessibles. Ils ne sont pas systématiquement proposés ou trop tardivement dans le parcours de soins. Patients et praticiens déplorent par ailleurs un manque d’information des patients - mais aussi des prescripteurs - sur ces soins et leurs bénéfices.
La question du financement des soins de support se pose également. Le reste à charge peut être important pour les patients concernés et les frais ne s’arrêtent pas à la fin des traitements. Une étude révèle en effet que la moitié des patients interrogés déclare avoir un reste à charge durant deux à cinq ans après la fin des traitements. Cette situation peut avoir de graves conséquences médicales et sociales : renoncement à des médicaments ou des soins avec perte de chance, impact psychologique de la renonciation à certains soins (reconstruction mammaire, soins dentaires, etc.), difficultés financières, voire surendettement.
Malakoff Humanis soutient des projets structurants depuis 2018
Malakoff Humanis soutient aujourd’hui plus de 20 projets dédiés aux soins de support en cancérologie parmi lesquels
- La structure My Care de Gustave Roussy entièrement dédiée aux soins de support et à leur évaluation scientifique ;
- Les Maisons Rose Up , lieux d’accueil ouverts à toutes les femmes atteintes de cancer - quels que soient leur pathologie, leur âge, leur origine, leur statut social et professionnel ou leur situation économique - qui leur donnent les outils nécessaires pour traverser au mieux la maladie.
- L’association Cami Sport & Cancer qui développe des programmes d’activité physique thérapeutique en milieu hospitalier. Depuis 2016, le soutien de Malakoff Humanis a permis la création de 27 pôles et un 28e pôle sera inauguré à Strasbourg ce jeudi 6 février 2025.
A noter l‘ouverture en septembre 2021 d’un pôle Sport et Cancer à l’hôpital Robert Debré pour proposer un programme de thérapie sportive aux enfants atteints de cancer.
En 2024, Malakoff Humanis a organisé, en partenariat avec l’AFSOS (Association Francophone des Soins Oncologiques de Support), le premier appel à projets dédiés aux soins de support en cancérologie. 230 candidatures ont été reçues pour cette toute première édition dont la dotation s’élevait à 766 K€. Les 6 projets lauréats (voir détails en annexe) ont été retenus pour leur capacité à :
- Donner accès aux soins de supports à des populations particulièrement vulnérables et/ou isolées : jeunes, personnes âgées ou personnes en exil.
- Permettre aux patients de supporter et mieux répondre aux traitements, notamment en contenant la dénutrition.
- Démontrer la pertinence de certaines pratiques non médicamenteuses (INM) pour lesquelles la preuve de l’efficacité n’est pas encore établie : la photobiomodulation (luminothérapie) pour traiter la toxicité induite par la chimiothérapie, ou la réalité virtuelle thérapeutique pour améliorer la gestion de l’anxiété et de la douleur.
Malakoff Humanis renforce son engagement en 2025
Pour informer et mobiliser l’ensemble de parties prenantes sur l’importance des soins de support en cancérologie, Malakoff Humanis renforce son action et organise une grande soirée événement le 13 février prochain.
Avec un budget de 6 millions d’euros par an dédié à la lutte contre le cancer, le Groupe poursuit sa politique de partenariats avec l’ensemble des acteurs de l’écosystème cancer en France. Le Groupe lancera par ailleurs un second appel à projets sur les soins de support en cancérologie fin 2025.
Enfin, Malakoff Humanis initie en 2025 une démarche de mesure d’impact des soins de support en cancérologie. Ces travaux feront l’objet d’un rapport qui sera publié d’ici 2026.
Le 13 février prochain, Malakoff Humanis organise « Plus de care contre le cancer » : une soirée événement sur le rôle des soins de support dans le traitement du cancer et leur impact sur la qualité de vie des patients, en présence d’Agnès Buzyn, ancienne ministre des Solidarités et de la Santé, Fabrice André, professeur et directeur de la recherche à l’Institut Gustave Roussy, et Ivan Krakowski, co-fondateur de l’AFSOS, et avec le témoignage de nombreux patients et porteurs de projets.
Mieux comprendre pour mieux agir
Contrairement aux dispositifs médicaux, les soins de support en cancérologie ne sont pas soumis à une obligation de mesure d’impact préalable à leur déploiement. Ainsi, l’absence de production systématique de données d’impact constitue un frein pour ces soins en termes de valorisation vis-à-vis des prescripteurs ainsi que des patients et aidants. Ce manque de données freinent également le développement des structures porteuses de ces actions et l’amélioration continue des acteurs des soins de support.
C’est pourquoi Malakoff Humanis initie en 2025 une démarche d’envergure sur l’étude des impacts des soins de support en cancérologie. Concrètement, cette ambition se traduit par le lancement de travaux de :
- Collecte et centralisation de données sur le vécu et le ressenti des patients, et l’impact des dispositifs de soins de support sur l’état de santé, le parcours de soins et la qualité de vie ;
- Construction d’un référentiel couvrant toutes les typologies de soins de support en cancérologie qui permettra aux porteurs de projets de disposer d’outils simples et standardisés pour suivre et valoriser leurs impacts ;
- Réalisation d’un rapport accessible au grand public d’ici 2026.